lundi 27 août 2007

Des petits soldats, mais pas de plomb...

Il y a environ 2 ans, j'ai lu Allah n'est pas obligé d'Ahmadou Kourouma, le livre raconte l'histoire de Birahima, un petit soldat ou enfant soldat et l'histoire ce passe au Libéria. Le livre m'avait marqué par la façon dont la violence et la guerre sont banalisées par Birahima et ses camarades d'armes. Depuis, j’ai cherché plus d’information sur le sujet et j’ai rarement trouvé des choses qui ont satisfait ma curiosité… Et hier, voilà que je tombe, par hasard, sur un documentaire sur le Libéria et les enfants soldats. Je vous présente donc le documentaire en trois parties.

En regardant le docu, j’ai été surpris de voir à quel point Kourouma avait réussi à capter l’essence de ce que vie un enfant soldat. Tout y est, grigris, anthropophagie, viol, drogue, torture, croyances religieuses… En fait, presque tout, le livre ne fait jamais référence à l’influence de la culture américaine et encore moins celle du gangsta rap. Pourtant, tout au long du film, on à l’impression de voir des jeunes rappeurs, le style vestimentaire, le langage, la démarche et les surnoms font références à la culture gangsta. On ne voit jamais de télévision, on ne voit que des décors détruis ou en ruine, et malgré cela, l’ american way of life semblent guider leurs actes.

Par contre, contrairement à beaucoup de rappeurs américains, ce n’est pas un style, mais la vraie vie, ils nous parlent de torture, de meurtres, d’anthropophagie et de viol comme si ils parlaient de la pluie et du beau temps; c’est à en glacer le sang. Puis, on les voit jouer, on redécouvre leur naïveté et on comprend alors, qu’un enfant, malgré tout, est fondamentalement un enfant. C’est peut-être étrange, mais derrière tant d’horreurs, j’ai regagné un peu plus de foi en l’Humanité. Bon visionnage!






Aucun commentaire: